Depuis 2000, Paris Images - L'industrie du rêve est le rendez-vous de celles et ceux qui fabriquent le cinéma.
" Le cinéma est un art, par ailleurs c'est une industrie. "
André Malraux
SOIRÉE DE CLÔTURE
AVANT-PREMIÈRE DU FILM ABUS DE FAIBLESSE
Au Goethe-Institut, Paris - le vendredi 31 janvier 2014 à 20h00
20H00
PROJECTION EN AVANT-PREMIÈRE :
ABUS DE FAIBLESSE, de Catherine BREILLAT
2012 / France, Belgique, Luxembourg, Allemagne / 104'
Synopsis :
Victime d’une hémorragie cérébrale, Maud, cinéaste, se réveille un matin dans un corps à moitié mort qui la laisse hémiplégique, face à une solitude inéluctable.
Alitée mais déterminée à poursuivre son projet de film, elle découvre Vilko, arnaqueur de célébrités, en regardant un talk-show télévisé.
Son arrogance crève l’écran avec superbe : Maud le veut pour son prochain film.
Ils se rencontrent. Il ne la quitte plus. Elle aussi, il l’escroque et lui emprunte des sommes astronomiques. Il lui prend tout mais lui donne une gaieté et une sorte de chaleur familiale.
Ce film raconte l’abus de faiblesse dont Maud est victime.
22h00
DISCUSSION AUTOUR DU FILM
La réalisatrice du film, Catherine Breillat, viendra présenter elle-même son film, en compagnie de son producteur Jean-François Lepetit pour cette clôture.
À l'issue de l'avant-première mondiale du film au dernier festival de Toronto, Romain Blondeau écrivait à propos du film pour les Inrocks :
" [...] c’est l’aventure que Catherine Breillat partagea avec le fameux Christophe Rocancourt, cette liaison dangereuse dont elle a déjà consigné les souvenirs dans un livre autobiographique publié en 2009. Victime d’un AVC qui l’avait laissée partiellement handicapée, Catherine Breillat s’était fait séduire et arnaquer par l’escroc notoire au terme d’une relation dont elle était sortie ruinée, seule et meurtrie. Une période de sa vie qu’elle a choisie de raconter dans le détail, presque cliniquement, sans rien dissimuler de son déclin physique et psychologique, en un geste autofictif dont la radicalité peut d’abord dérouter. Avec Isabelle Huppert et la révélation Kool Shen dans les rôles de l’artiste et de l’escroc, le film décrit chacune des étapes de leur liaison toxique, ces rituels concrets (coups de téléphone nocturnes, signatures de chèques à répétition) et ces mécanismes sentimentaux qui ont installé la cinéaste dans un état de dépendance tour à tour provoqué et subi. "